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  • Laure Roux

Retour aux sources, une conversation avec Jennie Mayle

Dernière mise à jour : 26 août





J’ai découvert l’auteur Peter Mayle à l’été 1996, l’année de naissance de mon premier fils Nathan, avec son livre « Une année en Provence ». L’auteur anglais y décrivait son installation dans le Luberon avec sa femme Jennie, durant un an, avec un humour décapant.


J’avais tout de suite apprécié Peter. Je me mettais en quête de lire tous ses livres. Et quel régal, ce ton léger et malicieux. Il fait aimer la Provence à tout le monde, découvrir des villages, la cuisine, les provençaux... De nos jours, on l’appellerait un influenceur voyage.




Certaines personnes critiquaient son style d’écriture. Il n’a jamais eu la prétention d’être « un homme de lettres ». Il écrivait pour divertir, pour faire rire. Sa force était l’observation fine. Grâce à cela il a pu décrire la Provence, ses habitants, la cuisine, le soleil, la chaleur… avec une grande exactitude.


Il a aussi écrit « Provence toujours » et « Provence encore ». J’ai donné le nom « Provence encore Provence toujours » à ce site ainsi qu’à mes pages sur les réseaux pour lui faire un grand clin d’œil.


Il y a environ trois ans. Jennie, la femme de Peter m’a remerciée en messagerie privée sur les réseaux car je parlais de temps en temps de Peter. Je m’était promis un jour de la rencontrer.


C’était chose faite ce mardi 30 juillet 2024. Pour notre première rencontre, nous nous sommes données rendez-vous dans un café à Lourmarin. Je suis arrivée la première. C’était une journée, bien chaude, une journée de canicule. Alexandre, son assistant est arrivé peu de temps après moi.


Une dame grande, d’un certain âge, se dirigeait vers nous. Elle portait un haut couleur du ciel provençal. Ses cheveux étaient d’un blanc immaculé. De grands beaux yeux, vert turquoise, me regardaient. Son visage respirait la douceur. Elle avait un charme fou.


J’étais très intimidée. Je lui exprimais mon admiration pour Peter, son mari. J’éprouvais tout de suite pour Jennie, une grande sympathie et tendresse.

Je ne suis pas journaliste. Nous étions ensemble pour parler de Peter, évoquer ses livres, échanger des rires et sourires, parler de la Provence… Mes questions venaient au fur et à mesure de la discussion.

Peter et Jennie travaillaient ensemble dans la publicité. Il écrivait « des scénarios » pour des spots publicitaires. Ses premiers livres édités en anglais étaient destinés aux enfants. Son premier succès international « Une année en Provence » s’est vendu en millions d’exemplaires dans plusieurs langues.




Peter était très discret sur sa femme Jennie, sa famille. Et combien il avait raison. Il voulait les protéger de sa célébrité soudaine après la sortie du livre « Une année en Provence » vendu par millions dans le monde.

Dans un de ces livres, il expliquait avoir retrouvé des fans dans son jardin, son salon… Il a même dû vendre la propriété pour assurer leur tranquillité.


Même si l’écriture de Peter était l’humour, certains sujets abordés m’ont beaucoup fait réfléchir. Je savais que la Provence était appréciée dans le monde entier. J’adorais les écrits de Peter car il aimait la Provence comme un provençal. Grâce à lui, j’ai encore plus aimé la Provence. Je me suis sentie encore plus fière d’être une provençale.


Il a su décrire les us et coutumes, les mentalités, la cuisine, le parler, les mimiques, les galéjades, le soleil, la chaleur. Comme personne.


On dit que derrière un grand homme, se cachait une femme. Je pense que c’est le cas de Jennie. Elle lui a donné l’amour, la présence, le confort, le bien-être. Elle s’est occupée de l’intendance pour qu’il soit le plus épanoui mentalement pour écrire.


Lors de notre entrevue, j’observais Jennie. Ses yeux étaient animés, plein d’amour, d’engouements, d’adoration pour son mari Peter. Elle parlait avec ses mains, un accent anglais. Elle avait pris les habitudes latines. Son français était délicieux. Je ne parlais pas assez bien anglais pour m’exprimer dans sa langue. Je parlais lentement, faisais attention de pas employer des expressions provençales, intraduisibles. Oui oui il y a des expressions intraduisibles. C’est le contexte, l’intonation, les mimiques qui donnent la compréhension.


J’étais venue avec ma chienne berger allemand, Nébula. Jennie adore les chiens. Elle a été très affectueuse avec la chienne, l’a caressée à maintes reprises.



Nous sommes restées à discuter durant 1h30. La chaleur devenait étouffante. Il était temps de laisser Jennie pour se réfugier chez elle au frais. Nous avons fait le tour du village pour chercher un endroit pour des photos souvenirs. Nous avons choisi le château de Lourmarin en fond, sous un platane à l’ombre.

En nous quittant, nous sommes serrées les mains avec un profond respect, de l’affection. Nous nous sommes promis de nous revoir à la rentrée.




Dans les rues de Lourmarin


Je déambulais dans les ruelles de Lourmarin. Je levais les yeux au ciel. Il n’y avais pas un seul nuage. Ou plutôt si, une seule traînée blanche. Elle avait la forme d’un stylo.


Était-ce Peter qui m’insufflait le relais ?




Je remercie chaleureusement Jennie pour cette rencontre, ainsi que son assistant Alexandre.


Les réseaux de Peter Mayle :

Facebook > petermayle

Instagram > petermayleauthor


Le site de Peter Mayle : petermayle.com  



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